Eric Zemmour : "La gauche, mère de la Collaboration" ... un reportage à l'attention de Benoît Hamon

Reportage sur l'intervention d'Eric Zemmour :  "La gauche, mère de la Collaboration"

Hormis les Déat, les Laval et Doriot, élus socialistes SFIO ou communistes du PCF, ce reportage témoigne d'une vérité qui dérange.

Des faits véridiques qui dérangeraient aussi et sans doute l'expert ès démagogie du PS, Benoît Hamon, qui dans son délire a osé affirmer les contrevérités suivantes à la suite des propos de Marine Le Pen sur les prières des musulmans : « Marseille a été libéré par les Algériens. Marine Le Pen juge que les petits enfants des libérateurs de Marseille sont des occupants quand sa famille politique, l'extrême droite française, elle, était du côté de la Collaboration ».

D'une part, Benoit Hamon amalgame l'Islam à l'islamisme qui était dénoncé : ses interprétations et ses raccourcis en disent donc long sur ses propres considérations de l'Islam. Les musulmans modérés apprécieront sans doute ...

D'autre part, Monsieur Hamon assimile l'ensemble du Maghreb à l'Islam, et l'ensemble des musulmans aux seuls maghrébins : ces faits traduisent d'un très grave manque d'instruction. Non seulement, plusieurs religions coexistent au Maghreb, même si les religions autres que l'Islam sont souvent écrasées par la force et dans un relatif silence médiatique international : on pense notamment aux nombreux massacres de chrétiens qui ont émaillé l'actualité algérienne ces dernières années.
Par ailleurs, cela dénote aussi d'un très grave manque d'intelligence : assimiler l'ensemble des musulmans aux seuls maghrébins, c'est un peu comme si l'on cantonnait l'histoire du socialisme au seul Staline, ou comme si l'on résumait la biographie de l'Abbé Pierre à sa seule amitié avec le négationniste Roger Garaudy.

Enfin, il affirme deux contrevérités de taille : que les Algériens "ont libéré Marseille" ; et que ce qu'il considère comme "l'extrême droite" qui "collaborait".
Non seulement comme nous l'avons indiqué, les patriotes ou nationalistes désignés implicitement constituaient les premiers foyers de Résistance. Voir à ce titre les parcours des membres de l'Action Française ou de l'héroïque Estienne d'Orves. Mais il y a pire pour Benoît Hamon : ce sont non seulement ses aieux socialistes qui fondèrent le fascisme (Benito Mussolini, député socialiste italien) mais ce sont aussi eux qui furent les principaux protagonistes de la Collaboration (Laval, Déat, Doriot etc). Notons que François Mitterand était décoré de la francisque de Vichy lorsque Roger Holeindre, vice-président du FN, s'engageait dans la Résistance à l'âge de 16-17 ans.
Pour couronner le tout, ce ne sont pas les Algériens qui ont libéré Marseille, mais les résistants des FFI ainsi que les soldats des troupes coloniales dont les pays étaient alors placé sous protectorat français comme le Maroc (ou considéré comme département français à part entière comme l'Algérie). Les références historiques de M. Hamon semblent donc se cantonner aux chansons de rap d'Iam qui chantait cette même contrevérité 10 ans plus tôt.

Une chose est donc sûre, Benoit Hamon est fâché avec les faits historiques de notre pays, mais aussi avec tout esprit d'analyse et de déduction rationnelle. Un tel manque de culture est-il digne d'une personne appelée à occuper des postes de responsabilité en cas de victoire du PS aux présidentielles 2012 ?

Ce reportage pourra sans doute apporter un peu d'eau à son moulin, et lui permettre de rouler sa langue dans la bouche, en espérant que M. Mélenchon lui aussi très fâché avec l'Histoire avant 1789 en prenne aussi de la graine.